Très honnêtement, c'est en lisant les différents avis que j'ai appris que ce film était en réalité un remake. Pas eu vent de l'existence de l'original et donc ne l'ayant pas vu, c'est avec aucune appréhension que je découvre L'attaque du métro 123 du désormais regretté Tony Scott.
Rien de bien original dans ce film qui propose une forme de huis-clos dans un métro. Passé outre l'introduction absolument exécrable où Scott abuse d'effets absolument inutiles comme des ralentis, des arrêts sur image puis des images en accéléré, l'oeuvre est un peu plus classique dans sa mise en scène par la suite, bien que le cinéaste utilisera encore parfois de ce genre d'effets totalement inutiles. De manière générale de toute façon, l'oeuvre est rythmée grâce à un compte à rebours plutôt prenant, apparaissant parfois sur l'écran.
Pour le reste, l'oeuvre est correcte. Washington fait du Washington et les seconds couteaux sont très honorables. Par contre, si je ne remets pas en question le talent de Travolta dans cette oeuvre, on peut remettre en doute son accoutrement et sa coiffure. Sérieusement, il est bien loin de l'image qu'il s'était créée et là, il est un peu ridicule. Ce n'est de toute façon pas le plus important.
Le film délaisse évidemment toute notion psychologique pour se concentrer sur l'action et le rythme. Toutefois, si on a droit à une tension qui nous permet de rester en permanence accroché, on n'est pas dans ce qui se fait de mieux non plus. Le film se laisse sympathiquement regarder. Toutefois, le final est vraiment raté à cause d'un face à face absolument ridicule.
Bref, L'attaque du métro 123 est un film du samedi soir par excellence. Il ne casse certainement pas trois briques à un canard, mais ça se laisse voir.
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