En cette année 1972 Fernando Di Leo réalisa Milan calibre 9 et l'empire du crime. Si le premier est un excellent film, cette seconde réalisation elle s’inscrit pleinement dans la série b pas très inspirée. Il y a une idée de départ puis Di Leo semble ne pas vouloir en faire plus. Il ne fait que de laisser s’écouler son scénario sur cette petite idée. C'est nettement moins abouti que Milan calibre 9, tant dans l'histoire que dans les personnages. On retrouve pourtant certains liens entre les personnages, mais c'est bien moins développé que dans le précédent film. Ici le réalisateur n’approfondit pas assez les choses, il reste en surface et c'est bien dommage, car ce qui fait la force de son cinéma c'est justement ce qu'il arrive à placer dans les liens entre les différents protagonistes. Et de tout cela découle une ambiance qu'il n'y a pas dans ce film.