L'Enfance d'Ivan par Araimifan

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Les décors etaient époustouflants! Accompagnés des sons ils donnaient une sensation de profonde solitude. Cette solitude étant probablement celle d'Ivan ou simplement du calme avant la tempête comme on dit. Car pour un film de guerre, tout comme 1917 de Mendes (et encore), il y a très peu de scène de combat voir pas du tout à l'écran. L'intrigue se focalise sur Ivan et sa mémoire ainsi que sur une sorte d'expédition à travers ces arbres longs et fins qui accentuent d'avantage la solitude ou plutôt juste pour les rendre minuscule au milieu de cette vaste guerre teintée de sang. Comme dans chaque film de Tarkovski jusqu'à présent on retrouve d'ailleurs comme toujours ce lien avec l'eau et le souvenir (les deux étant lies). Ivan est confronté malgré son jeune âge aux horreurs de la guerre tout en faisant le deuil de sa mère tuée par un n@z¡ pendant cette même guerre. Au début je pensais même qu'Ivan n'était, lui même, qu'un simple souvenir de la guerre qui hantait les soldats. Une sorte d'image qui rappelle à chaque soldat d'où ils viennent ou une sorte de rappel au fait que certains soldats allaient à la guerre à un très jeune âge. On y voit aussi différentes relations entre les différents soldats dont celle qui m'a le plus marqué, celle des 2 soldats avec Macha la jeune femme de la médecine de guerre. Mais malheureusement elle ne m'a pas marquée dans le bon sens... en effet la façon dont ils traitaient Macha me répugnait. Une sorte de sexisme, de préjugés.

En tout cas c'est une manière assez originale de filmer la guerre surtout cette fois dû point de vu des soviétiques. Même si cette approche avait déjà été faite pour Stalingrad de J.J. Annaud, elle n'avait pas été faite par des russes directement.

Après je dis tout ça mais en soit si je devais juger aussi en fonction de mon divertissement je n'ai pas vraiment ressenti ce que je devais ressentir. Même si les horreurs de la guerre tournés de manière anxiogène en parallèle à des souvenirs apaisants et oniriques, on ne retrouve pas ça partout. Du moins pas tournés de cette façon.