le 8 mai 2020
Quand c'est pas bon, c'est pas bon
Un scénario d'une banalité et d'une prévisibilité consternante. Un personnage de méchant rudimentaire, un flic qui change d'avis sans que l'on sache pourquoi, une certaine confusion, des...
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Dans « Railroaded !» (L’engrenage fatal) Anthony Mann crée une atmosphère glauque à souhait. Face à un psychopathe fétichiste (il parfume les balles et caresse affectueusement son 38 lorsqu’il le nettoie) deux superbe créatures, l’une, Clara, amoureuse, commet un faux témoignage, l’autre, Rosie, sœur de l’innocent accusé. Le scénario associe habilement le tueur et Rosie dans la quête des témoins, bien sur pour des raisons diamétralement opposées, apportant tension et suspens. Si ce trio est remarquable, le personnage de l’enquêteur amoureux est un peu plus convenu et souffre d’un désintérêt certain du script quant au personnage. Pour ne rien arranger, John Ireland (Duke, le tueur), Sheila Ryan (Rosie) et Jane Randolph (Clara Calhoun) sont parfaits (les filles bénéficiant de surcroit d’une plastique très avantageuse), Hugh Beaumont (le sergent) est nettement plus fade et Ed Kelly (l’innocent) carrément faiblard. En ajoutant aux qualités de mise en scène et d’interprétation, une remarquable photographie de Guy Roe, Anthony Mann livre un bon film, malgré l’absence de moyens comme le montrent par exemple les scènes de Club assez rétrécies, des rues désertes (sauf lors du générique) et des seconds rôles au rabais.
Créée
le 15 juin 2022
Critique lue 42 fois
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