Gentiment subversif, L’ennemi public n°1 se joue des clichés véhiculés par l’industrie du film hollywoodien sur la société américaine en général et sur le milieu policier en particulier. Le choix de faire jouer des acteurs francophones « à l’américaine » est un pari audacieux mais qui fonctionne et apporte même un certain charme. Le scénario est assez simpliste mais certaines scènes comme « le réveil fléché » et « l’évasion » valent vraiment le détour.
Une parodie des polars américains de l’époque plaisante mais un peu sage.