Japon, 1951… Quand Orson en 48 ou 52 faisait du Shakespeare, Akira se mettait à Dostoïevski. En résulte un genre de Dallas sauce russo-japonaise filandreux et peu goûtu. Bien sûr on retrouve la patte du maître à quelques endroits (notamment de belles scènes d'extérieur sous des monceaux de neige, ou la fin quand les 2 amants veillent à la bougie sous une couverture commune la bien-aimée), mais globalement on a l'impression que le maître a laissé la caméra à son assistant et que lui était ailleurs. Ce qui est dommage quand le générique affiche Shimura, Mifune ou l'excellente Setsuko Hara (l'amoureuse éperdue de 'je ne regrette rien de ma jeunesse')...
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le 26 avr. 2020
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