J'aimerai tant pouponner un ours

Les ours sont de grosse bestioles poilues appartenant à la famille des ursidés. Les ours modernes sont souvent omnivores et ont comme caractéristiques un corps grand, trapu et massif, un long museau, un pelage dense et doux, des pattes plantigrades à cinq griffes non rétractiles, une queue courte et une grosse bite. C'est d'ailleurs à ce sujet, que l'Homme et l'Ours se livrent une guerre sans merci depuis la préhistoire, car l'Homme en est profondément jaloux. L'Ours a de quoi faire des envieux, en effet, celui-ci est polygame, il atteint la maturité sexuelle dès ses quatre ans et sa bite peut atteindre jusqu'à 80cm sans viagra. Une seule de ces couille pourrait également servir d'oreiller à 3 enfants en même temps. Pour la reproduction, l'ours a juste à enfoncer son gros schmilblick dans le volumineux vagin de maman ours sans la moindre préliminaire, en espérant que celle-ci ne soit pas frigide. Quand il balance la sauce, le sperme de l'animal peut atteindre une vitesse de 26km/h ce qui représente environ, la moitié de la vitesse d'une bonne mobylette. Quand la saison des amours est finie, le mammifère plantigrade se frotte la queue sur un arbre en guise de masturbation. Donc quand il y a un arbre qui s'écroule dans la forêt, il y a une chance sur trois que ce soit à cause de la masturbation intensive des ours, pensez-y. Des fois, l'ours encule un autre mâle, mais ceci est très rare, et seulement une sodomie sur trente est le fruit de relation homosexuel.

Jean-Jacques Annaud, lui, sept ans après 'La Guerre du Feu' reprend l'idée de faire une fiction sur un semblant de fond de documentaire. Mais pour un public jeune, très jeune. N'espérez donc pas visionner un film sincère sur la vraie vie obscène de ces gros dégueulasses. Tout commence par le syndrome Bambi : Maman meurt, Ourson tout seul. Cette scène a su marquer une génération de bambins par un traumatisme pourtant peu violent. En effet, le réalisateur filme pas mal d'affrontements ou de morts, mais toujours de façon subjective afin de ne heurter aucun spectateur. Ainsi, les moments sanglants sont symbolisés par quelques gouttes du sang sur des feuilles où les coups de crocs ou de pattes ne sont jamais montrés. On a juste droit à un maquillage peu convaincant sur les protagonistes animaliers ou humains. On assiste donc à l'évolution d'un ourson tout mignon perdu dans la nature, livré à lui-même. Les chances de survie étant quasi-inexistante pour un ourson esseulé, il va rencontrer un de ses congénères qui va le prendre sous son aile, ou plutôt, sous sa patte. Mais bien sûr, cette belle histoire sera chamboulée par des Hommes, des chasseurs qui marchent, sous une musique de méchant.

Cette histoire est très touchante, une aventure peu commune particulièrement choupinette dès les premiers instants avec ce petit ourson maladroit qui saute tel une grenouille et finit le museau dans l'eau. Cet ours, on l'aime inéluctablement. Observer d'un œil ingénu émerveillerai n'importe quel enfant enfoui en chacun de nous, comme lorsque le papa de procuration se gratte le dos - et non le zob - contre l'arbre, et que bébé fait pareil, c'est mignon !
- Passons, la scène où ils chassent les biches, je trouve ça simplement affreux -
Les scènes d'affrontements sont relativement mal faites et manquent cruellement de crédibilité, mais ceci est pardonné car nécessaire pour le public ciblé. Mais ce qui s'en suit, est si choupinou... Bébé ours qui fait des bisounours sur son parent, c'est mignon. L'enchaînement des scènes est quand à elle peu convaincantes, et sont très inégales. Les moments les plus beaux sont clairement les moments les plus roses, mais il y a également des moments rouges et c'est assez perturbant, notamment lors de la nuit, et des cauchemars de notre héros.

L'Ours est un film touchant, mais relativement chiant. Il faut dire qu'après la période de découverte de l'animal, le côté niais avec les chasseurs devient relativement barbant, et on sent un certain manque de 'mignon' pour cette fin. Sans compter les bruitages qui deviennent vite lourds et qui n'ont rien à faire ici, car l'ourson qui est doublé comme si il avait des paroles d'enfants 'Mum !' qu'il s'écrie un moment, ça n'a rien à faire là.

En définitivement c'est un film dispensable qui en ennuiera beaucoup, mais un appréciable film familial, et vous l'aurez compris, c'est MIGNON ! Rassurez-vous les grands zoophiles, on voit des ours forniquer de façon très bestiale. Ça, ça n'a pas de prix, et ça me donne carrément envie de pouponner un ours. Au final, c'est presque aussi mignon qu'une biche ces petites bestioles trapues, presque.