Pas de chance. Je me réservais le film un bon soir de confinement, prêt pour un de ces excellents road movies des 70s, calé au fond du canapé. Patatras ! Quelle déception, à croire que vraiment les temps sont à la crise. Coté plus, il y a c'est sur, la photo, magnifique, de Mallick. Il y a les paysages, classiques dans les roads movies, faciles à dégoter dans les plaines américaines, mais bon, ne soyons pas grincheux: plastiquement, c'est schtroumpfement esthétique. Sinon, comment avec nos yeux de 2020 se convertir vraiment à cette "balade"? C'est jonché de cadavres et c'est fichtrement mal joué. On me dira : c'est un hymne à la liberté et tout le blabla boursouflé des critiques en herbe. Tu parles. C'est juste un truc jonché de cadavres. Je pense que le principal hic du film, c'est Martin Sheen. Qu'est ce qu'il est chiant! Presqu'autant que James Dean, c'est dire.Jeu monocorde, motivations confuses, relation avec Spassek pas si amoureuse que ça, à mon (petit) sens : il tue quand même bêtement son père. D'ailleurs entre nous; vous partez en balade, vous, avec le mec qui vient de tuer froidement votre père ?