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le 18 févr. 2015
La balade sauvage
Quelque part entre la guerre du feu et Pasolini – l’univers de Narayama touche aux premiers temps, primitif, sale, boueux, misérable. Il faut lutter pour survivre, se resserrer sur le clan et contre...
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Dérangeant comme il faut pour nous bousculer un peu dans notre confort d'être vivant qui a réussi. Ode à la barbarie. Qui est l'autre dans ses coutumes qui nous désappointe ? Le réalisateur nous fait osciller entre le documentaire animalier et l'histoire d'humains dépourvus de tout se confrontant aux seuls besoins vitaux de notre espèce. Ce qui nous incite à affronter cette réalité que nous essayons tant bien que mal d'oublier depuis des siècles : notre animalité qui n'est pas une part de nous mais bien la classe dont nous sommes issus. Photographie crue, lumière naturelle, cadrage qui nous place comme témoin furtif de ces tranches de vie. Il y a malgré la cruauté de notre espèce, très bien mise en relief, une poésie dans l'état brut des émotions que ce film suscite chez nous. J'imagine que la ballade de Narayama a dû être détonnant dans l'univers du cinéma à sa sortie par sa fougue sauvage. Ce n'est pas une balade de santé mais bien un chant à la nature humaine.
Créée
le 12 sept. 2021
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7
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