Découverte du cinéaste Julien Duvivier avec La Belle Equipe où je peux retrouver l'un de mes acteurs français préféré qu'est Jean Gabin. L'histoire est assez simple puisqu'elle met en avant la relation d'amitié qui unit cinq personnes, toutes issues d'un milieu modeste.
Après un gain conséquent à la loterie, les amis rachètent une demeure de banlieue afin d'en faire un restaurant de guinguette. Les bonhommes retapent la bicoque mais tout ne se passe pas nécessairement comme prévu.
Les éléments perturbateurs de l'amitié sont soit trop légers, soit finalement pas si perturbateurs que cela. Des amis, un décide de partir pour se marier, un autre quitte le groupe afin de finalement pouvoir partir voyager parce qu'il est tombé amoureux de la nana du premier que je viens de citer. Et puis il y a cette femme qui va scinder l'amitié des deux acteurs principaux.
Le problème, c'est que les femmes sont cruellement caricaturales et les hommes un peu trop bêtes. Le scénario est en fait beaucoup trop léger que pour tenir la distance d'un long-métrage. Certes, Duvivier par sa mise en scène assez régulièrement en mouvement tente de maintenir le rythme. Mais le noir et blanc, aussi sympa qu'il puisse être, n'offre pas nécessairement de plans inoubliables.
Il existe également deux fins à ce film. Dans la version que j'ai vue, c'est le final pessimiste qui est présenté et il ne me satisfait pas du tout tant la réaction excessive des deux bonhommes ne collent finalement pas à l'état d'esprit qui régnait auparavant entre eux. Complètement déçu par ces dix dernières minutes. Le final optimiste était présent dans les bonus et je trouve qu'il collait nettement plus à la tournure qu'avait prise le film.
Bref, sympa pendant une grosse partie sans être génial avec un final choisi plutôt raté, cette oeuvre ne restera pas dans ma mémoire.