La Bolduc
6.4
La Bolduc

Film de François Bouvier (2018)

Au XXe siècle, une femme fait briller le folklore québécois comme jamais. Son nom de jeune fille est Mary Rose-Anna Travers. Après s’être marié à Montréal en 1914, elle prend le nom de Mme Edouard Bolduc. Malgré plusieurs péripéties qu’elle et sa famille ont vécu, son mari trouve toujours un moyen pour les régler. Quand celui-ci tombe gravement malade et inapte à travailler, que va-t-elle faire ?


Pour débuter, l’histoire est excellente. En effet, celle-ci nous présente un aspect plus négatif de la réalité de l’époque. La pauvreté, la présence de l’église, le besoin urgent de se marier... Si on compare l’œuvre québécoise à certains autres long métrages ou séries historiques dans lesquels les personnages vivent sans problèmes, le réalisateur François Bouvier a préféré opter pour montrer toutes les facettes de la vie de notre protagoniste. De plus, les décors, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des édifices, sont excellents. En fait, le dictionnaire Usito de l’université de Sherbrooke dit qu'un décor est un ensemble des panneaux et objets qui figurent un lieu sur une scène de théâtre, sur un plateau de cinéma ou de télévision. Ainsi, la production canadienne compose de plusieurs scènes bien reconnaissables grâce à leurs emplacements que je jugerais semblables à celles du Vieux Montréal. Bref, je considère que cette œuvre cinématographique ne manque pas de réalisme.


Ensuite, les acteurs savent comment jouer leurs rôles à la perfection. D’une part, étant un film québécois, je m’attendais à peu en termes de qualité de « casting », mais j’ai été épaté. Par exemple, l’actrice principale, Debbie Lynch-White, est capable de jouer de multiples instruments très différents comme l’harmonica et le violon, si l’on ne mentionne pas son personnage remarquablement attachant. D’autre part, les expressions verbales que ceux-ci emploient, majoritairement en lien avec la religion en place de l’époque, le catholicisme, sont dites comme elles l’auraient été prononcées dans un langage québécois plus âgé. Entre autres, au début, le personnage principal se sert du registre familier en employant des expressions comme « ma foi du bon Dieu » ou même « une sacrée varlope à la confesse » En d’autres mots, les comédiens choisis et leurs personnages attribués sont impeccables.


Pour conclure, le film la Bolduc est, selon moi, un succès incontestable en raison de sa merveilleuse histoire et de ses acteurs talentueux. Je vous recommande donc absolument d’aller le voir au plus vite sur Netflix ou tout autre plateforme d’écoute en ligne.

CocoChanel125
7
Écrit par

Créée

le 22 févr. 2022

Critique lue 48 fois

CocoChanel125

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