De Louis-Julien Petit, j'avais bien aimé « Discount », nettement moins « Les Invisibles », surtout bloqué par la forme très télévisuelle de ce dernier. C'était donc assez neutre, sans grande inquiétude mais sans grande attente non plus, que je me suis dirigé en salles pour voir « La Brigade », en partie par sympathie pour Audrey Lamy. Et finalement, ce n'était pas si mal. Plutôt sympa, même. Rien de vraiment surprenant au menu, mais du dynamisme, de la bonne humeur et un minimum d'écriture dans le scénario comme les personnages, aussi prévisible soit leur évolution (quand évolution il y a).
On sent que l'équilibre « comédie dramatique » n'est pas toujours évident à tenir, la transition de l'un à l'autre étant parfois brutale, notamment dans la dernière partie. Nous n'échapperons pas également pas à un petit discours humaniste, pro-migrants, pouvant paraître consensuel et facile mais qui, au vu de la période, ne l'est sans doute pas tant que ça, restant suffisamment sobre (et sans naïveté) pour que ça passe sans grande difficultés.
(Presque) pas de sous-intrigues rajoutées, un certain sens des situations et des personnages suffisamment sympathiques pour qu'on s'y attache, non toutefois sans quelques caricatures côté « méchants ». Bref, rien de très nouveau, mais dans sa logique « feel good movie » social n'en oubliant pas pour autant la réalité du quotidien, portée par une Audrey Lamy en pleine forme, cette « Brigade » peut justifier la convocation.