Il porte bien son nom celui-là

Un couple achète une propriété à la campagne dans le but d'y démarrer une nouvelle vie avec leur enfant (1). La mère est traumatisée suite à la perte d'un précédent enfant (2). Naturellement, des phénomènes douteux commencent à se produire dans la maison (3). Vu l'état psychologique de la mère qui est la seule a assister à ces phénomènes, tout le monde doute de leur véracité, y compris son mari (4). Elle se tourne alors vers les locaux pour essayer d'en apprendre plus sur la maison (5).

Les nombres entre parenthèses, ce sont les clichés d'horreur archi-éculés que ce film arrive à nous sortir en moins de 30 minutes. Je pense qu'il doit bien y avoir une demi-douzaine de productions ces dernières années qui ont un synopsis très ressemblant. A partir de là, on se dit qu'on va essayer de nous surprendre, peut-être en partant sur quelque chose de complètement nouveau, qu'aucun scénariste digne de ce nom n'oserait nous proposer un tel amoncellement de clichés sans avoir quelque chose d'un minimum original derrière. Et bien non ! En fait, c'est même pire que ça.

Le film fait moins d'une heure vingt (en général, ça n'est jamais bon signe, et on en a encore une fois la confirmation), et malgré ça, il réussit la performance de sembler long, tellement tout ce qu'on nous présente à déjà été fait (et mieux fait). Ça n'est ni écrit ni à écrire, on a l'impression que les scénaristes ont plagié puis ont eu une coupe budgétaire et se sont arrêtés en cours de route. Je n'aime pas les gens qui utilisent à bout de champ dans leurs critiques "c'est le pire film que j'ai pu voir ces dernières années", et j'évite d'ailleurs d'utiliser cette formule toute faite, mais là, c'est le cas, je ne vois rien d'aussi mauvais depuis longtemps, et je consomme beaucoup de films d'horreur. En fait, même pour les mauvais, j'arrive toujours à trouver une qualité rédemptrice. La bande-son était bonne, où les acteurs n'étaient pas si mauvais par exemple. Mais là, il n'y a juste rien d'appréciable ou qui puisse remonter un peu ce fiasco. Même pas Kate Beckinsale dont je ne suis d'habitude pas le dernier à apprécier au moins le physique, c'est dire.