La Dame du vendredi est un grand classique, une référence de la comédie loufoque américaine dans la lignée de cette révolution rythmique qu'à connu le genre au milieu des années 30 aux États-Unis. Cela débute à la façon d'une comédie sentimentale voir de moeurs avec cette ancienne journaliste venu prévenir son ex-mari et patron qu'elle ne travaillera plus au journal et qu'elle va se remarier. À partir de cette idée, le film va faire déferler une suite de situations débridées concernant pourtant un sujet assez sordide d'une enquête sur un homme prêt à être pendu dans une prison, mais l'impertinence de l'écriture, le goût du second degré voir de l'humour noir fait la différence et surtout que cela fonctionne pour qu'on puisse rigoler de thématiques qui ne sont pas à priori drôles. Puis évidemment on profite des interprètes pour rendre l'ensemble marrant avec l'escroc Cary Grant, la tenace Rosalind Russell puis toute une suite de seconds rôles tous aussi désopilant les uns que les autres, il est clair qu'on savait faire rire avec des comédiens pareils. Howard Hawks un des rois de la comédie et du rythme, dicte le tempo avec énormément de séquences sonnant Screwball.

Ygor Parizel

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