J'aime, j'adore, je glorifie Wes Anderson. J'aime son cinéma, j'aime les univers riches et colorés qu'il construit, j'aime les personnages haut en couleurs qu'il développe, j'aime sa façon de mettre en scène, j'aime son choix de bande musicale.
Bref, vous l'aurez compris, je suis fan du cinéma de ce monsieur.
La Famille Tenenbaum n'échappe pas à la règle et propose de narrer les retrouvailles pleine d'amertume et de douceur d'une famille dysfonctionnelle.
D'un côté, un père peu présent, de l'autre, ses enfants, qui ont bien grandi depuis son départ. Tout ce beau monde se retrouve de manière plus ou moins volontaire dans leur ancienne demeure familiale, libres de laisser sortir certains mensonges du placard.
Bavarde est la mise en scène, notamment dans la maison : Évoluant d'un étage à un autre, d'une pièce à une autre, les couleurs et les microcosmes s'enchaînent sans interruption.
Visuellement impeccable, il est aussi poignant par le portrait qu'il dépeint de chaque membre de la famille, en proie à des conflits intérieurs et personnels. Le père de famille tente alors à maintes reprises de réparer ses erreurs, pour redevenir ce qu'il aurait dû être : un père aimant et fier.
Chaque espace a été proprement calculés pour définir sans mots aucun la personnalité de chaque membres, via la chambre dans laquelle ils vivent, la façon de les cadrer, de les faire se déplacer... C'est dans ce génie de la mise en scène que réside mon amour indéfectible pour le cinéma de Wes Anderson, et dans La Famille Tenenbaum.