Le progrès ou la lignée ?
Ellipses temporelles fluides et bien amenées, photographie et composition impeccables. Malgré tout une mise en scène très théatrale, statique, voire figée, abondamment dialoguée dans un registre...
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le 20 mai 2024
Ellipses temporelles fluides et bien amenées, photographie et composition impeccables. Malgré tout une mise en scène très théatrale, statique, voire figée, abondamment dialoguée dans un registre déclamatoire (le texte se développe bien souvent les yeux adressés au tatami !). On regrette surtout que cette rivalité féminine ne serve pas davantage un propos davantage critique du patriarcat, hormis cette allusion finale assez peu conséquente entre Kaé et sa belle-sœur, laquelle vante sa vie de célibataire. Naturellement, l'instrumentalisation du corps des femmes est écorné, mais sans conviction ni militantisme comme chez Mizoguchi. La foi progressiste du chirurgien semble finalement justifier le sacrifice de ses victimes consentantes. A moins qu'il faille voir avant tout dans la détermination de ce dernier, le désir orgueilleux d'entretenir le prestige de sa lignée ?!
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le 20 mai 2024
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