le 9 avr. 2015
Putain de Campagne
Plutôt cool ce film. L'objectif principal vient des personnages secondaires qui veulent chasser l'indésirable. Les conflits sont amusants, légers, peut-être un peu trop. Le tout tient admirablement...
Mise à jour de l'application et du site. On vous en dit plus ici.
Il faut un peu de temps pour rentrer dans La Fiancée du pirate, et s'acclimater au jeu de tous les acteurs; tous sont dans l'exubérance, sans doute de manière volontaire pour faire basculer le film dans la satire sociale. Mais une fois qu'on accepte ce ton particulier, c'est parti pour une récréation corrosive intégralement portée par Bernadette Lafont qui donne le meilleur, en plus de sa personne, sans retenue, pour incarner la voix de la révolte dans un village où les notables du coin font la loi et la morale.
Toute la seconde partie du film qui voit le rapport de force s'inverser lorsque la jolie Marie se transforme, passant d'une jolie proie exploitée par toutes les autorités de pouvoir du coin (comprendre ceux, et celle, qui ont un peu d'oseille finalement), à une entrepreneuse revancharde qui n'a pas froid aux yeux bien décidée à rendre la monnaie de leur pièce à tous les enfoirés qui l'ont abusée — et il y en a un sacré paquet —, est divertissant en diable.
Le film est super bien dosé à mon sens, pas si exagéré finalement (ce qui est sans doute ce qui fout le plus les boules). Chaque scène qui permet à Marie de régler ses comptes est jouissive au possible, d'autant plus que les petits pervers qui se font corriger sont portés par des acteurs de talent : Jean Paradès en père La Tisane est génial, Julien Guiomar qui balance sur sa femme c'est du caviar, enfin Michel Constantin offre sa présence pendant quelques séquences bienvenues pour équilibrer tendrement le propos dans sa charge contre le patriarcat.
Finalement, je ne déplore que le manque de nuance concernant les personnages féminins : les femmes des brebis licencieuses qui partagent leurs foyers respectifs auraient mérité un peu plus de dimension, m'enfin on peut pas tout avoir et en l'état, La Fiancée du pirate est une charge rageuse qui file la pêche, et fait rougir au passage, parce qu'en bon petit pervers pépère que je suis, j'ai apprécié les déambulations généreuses de Bernadette Lafont en nuisette joliment brodée, je me devais de le confesser :$
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Ce décembre 2025, back to 1969
Créée
le 7 déc. 2025
Critique lue 12 fois
le 9 avr. 2015
Plutôt cool ce film. L'objectif principal vient des personnages secondaires qui veulent chasser l'indésirable. Les conflits sont amusants, légers, peut-être un peu trop. Le tout tient admirablement...
le 3 août 2013
La réalisatrice Nelly Kaplan (ancienne assistante de Abel Gance tout de même) fait son effet avec ce premier film audacieux qui fut interdit au moins de 18 ans. On se retrouve dans une bourgade au...
le 4 sept. 2019
Tous les seconds couteaux du cinéma français des années 70, sont à l'affiche de la fiancée du pirate, Julien Guiomar, Francis Lax, etc..une telle distribution réserve soit un navet franchouillard du...
5
le 26 janv. 2019
J’avais pourtant envie de la caresser dans le sens du poil cette mule prometteuse, dernier destrier en date du blondinet virtuose de la gâchette qui a su, au fil de sa carrière, prouver qu’il était...
5
le 7 déc. 2014
Tour à tour hypnotique et laborieux, Under the skin est un film qui exige de son spectateur un abandon total, un laisser-aller à l’expérience qui implique de ne pas perdre son temps à chercher...
9
le 14 déc. 2014
Exploiter l’adversité réservée par dame nature aux intrépides aventuriers qui pensent amadouer la rudesse de contrées qui leur sont inhospitalières, pour illustrer l’attachement réciproque qui se...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique