Un Kaurismäki pessimiste
Kaurismäki, dans toute sa splendeur, pousse ici ses choix artistiques à leurs extrêmes. Une chronique ouvrière déprimante et pourtant teinté de couleur qui se transforme finalement en marathon...
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Dans une forme minimaliste aux dialogues réduits à leur plus stricte nécessité (rappelant les films muets), le réalisateur finlandais laisse la place à son esthétique très 60s (juke-box, rockabilly, et blousons noirs) ici au service d'un conte social cruel et pessimiste (la référence du titre au texte d'Andersen est évidente), mais porté par la lumineuse Kati Outinen, de tous les plans, qui donne sa lumière à ce sombre récit.
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Créée
le 3 nov. 2020
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