le 31 mai 2015
Par la grâce de Monaco
A titre personnel, en dépit de sa "mauvaise" réputation, il s'agit d'un petit film pour lequel j'ai beaucoup de sympathie : les débuts au cinéma de Louise Bourgoin, le phrasé de Luchini, la séquence...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
A titre personnel, en dépit de sa "mauvaise" réputation, il s'agit d'un petit film pour lequel j'ai beaucoup de sympathie : les débuts au cinéma de Louise Bourgoin, le phrasé de Luchini, la séquence d'ouverture sur le magnifique décor monégasque au crépuscule, avec la chanson de Nat King Cole... Je me suis encore laissé embarquer l'autre soir lors de la diffusion télé, alors que je pensais regarder autre chose...
Comme quoi le film d'Anne Fontaine possède un charme assez envoûtant, à condition d'être sensible à ses arguments, sans s'attarder sur ses quelques défauts (comme cette tendance à surligner lourdement ses effets, à l'image de la bande de potes improbable que traîne Audrey derrière elle).
Curieux mélange en effet, "La fille de Monaco" semble traiter du dérèglement d'une vie bien rangée, à mesure que sa libido renaît de ses cendres, celle de l'avocat Fabrice Luchini (une fois de plus excellent), à la suite de la rencontre d'une miss météo à la sensualité débridée, parfaite transition pour Louise Bourgoin, dont c'était alors le premier rôle sur grand écran.
Le triangle amoureux (auquel fait écho celui du procès) est complété par l'impeccable Roschdy Zem, garde du corps imposé au brillant homme de loi, mais aussi ex-amant de la demoiselle, qui semble paradoxalement beaucoup moins l'intéresser que son propre client.
Au final, un film assez étonnant, aux frontières du thriller psychologique, de la franche comédie et du drame sentimental, au point qu'on se demande parfois où veut en venir Anne Fontaine.
Avec en arrière-plan la beauté romanesque du cadre méditerranéen (jolie référence à "La main au collet", notamment) et les charmes artificiels du rocher monégasque, la réalisatrice française tisse en tout cas la toile de sa "tragédie légère" avec un certain brio.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films avec Fabrice Luchini, Les meilleurs films des années 2000, Les meilleurs films de 2008, Les meilleurs films où une ville est à l'honneur et Les meilleurs films avec Louise Bourgoin
Créée
le 31 mai 2015
Critique lue 920 fois
le 31 mai 2015
A titre personnel, en dépit de sa "mauvaise" réputation, il s'agit d'un petit film pour lequel j'ai beaucoup de sympathie : les débuts au cinéma de Louise Bourgoin, le phrasé de Luchini, la séquence...
le 4 sept. 2009
La médiocrité de ce film m'amène à m'interroger sur les circuits de décision du cinéma... Enfin, la réponse est vite trouvée et même avec la plus grande naïveté, ce film est l'exemple parfait d'une...
le 6 sept. 2016
Regardé parce que je ne savais pas quoi visionner ce soir-là et aussi parce qu'à chaque fois que je vois Louise Bourgoin j'ai des pensées impures... Alors, ça commence en ayant l'air de vouloir être...
le 20 juil. 2017
Cette fois, plus de doute, le cinéma d'Edgar Wright, quelles que soient ses qualités objectives, n'est définitivement pas pour moi. D'ailleurs je le pressentais déjà fortement (seul "Hot Fuzz"...
le 4 août 2022
C'est le genre de film qui me file un méchant coup de vieux : c'est bruyant, bavard, ça se veut drôle et décalé mais perso ça m'a laissé complètement froid, tant les personnages apparaissent...
le 2 avr. 2015
Le magazine haut de gamme des faits divers français, qui contrairement aux (nombreux) ersatz sur la TNT, propose toujours des enquêtes sérieuses, très documentées, sachant intriguer sans tomber dans...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique