la fourrée

j'ai quelques aprioris sur certains types de films, ceux qui commencent avec une intro qui annonce d'emblée ce a quoi on aura le droit tout le long du film , comme une préface (cliché dont joue scary movie par exemple) et ceux qui nous mettent directement au coeur des événements sans autres formes de développement que des flashbacks ou des logorrhées intérieur assez fade, ici on est donc face au deuxième cas. tristement oubliable, le personnage de Natalie dormer est pleine de jugement et de mépris pour ce qui l'entoure, bien sur elle sera rejoint par un bg de base pour mener à bien sa "quête", les scènes s'enchainent sans intérêts jusqu'à un moment où la santé mental de l'héroine est remise en question, chose intrigante qui ne sera malheureusement pas développer, tout comme son traumatisme d'enfance, et c'est le problème de ce genre de film, ils sont superficielles, profondément. il ne suffit pas de prendre un personnage névrosé pour insuffler la névrose dans un film, un personnage traumatisé n'a pas de profondeur si son traumatisme n'est pas mit en scène, approfondi et n'a aucun impact sur l'histoire, c'est souvent à côté de la plaque tout ca pour donner un côté pseudo intellectualisant dont tout le monde se passerait, qu'est ce que cela apporte a l'intrigue que les parents soient crevés ? à un seul moment cela aurait pu avoir un intérêt, lorsqu'elle trouve l'appareil de sa soeur l'héroine commence a y voir les images de la mort de ses parents qu'elle n'a encore jamais vu, va t-elle s'affranchir de ses démons et enfin s'y confronter, non il y a un monstre en jump scare, pourquoi ? va savoir, alors que le traumatisme insurmontable même si peu original aurait pu être plus convaincant que le néant face auquel nous confronte ce film, la soeur censé vouloir se suicider ? aucun développement, nul part, tout est survolé. Ah et c'est moche, genre comme le pire des épisodes des maitres de l'horreur.