Sous ses airs chaleureux, c’est un film dramatique, touchant. Que j’ai aimé sans plus.
Après avoir visionné La vie d’Adèle, j’ai eu envie de voir un autre film de Kechiche.
Monsieur Beiji Slimane vient d’être licencié du chantier naval. Il décide avec l’aide de sa belle-fille de créer un restaurant sur un bateau. Fatigué de se battre, il survit grâce à sa famille et ce projet. Un projet qui les mène à une soirée-découverte du nouveau restaurant.
Le film se place à Sète et j’ai eu l’impression de me trouver dans une ville du bled où la cuisine, la culture, la chaleur des personnages se ressent. Le décor est dans le port et les quartiers populaires.
Comme dans La vie d’Adèle, Kechiche dépeint une partie de la société : des personnes à la culture maghrébine, leurs traditions, leur générosité. Par exemple, Rym, sa belle-fille, fait une danse du ventre très sensuel pour faire attendre les invités. La famille est soudée dans les bonheurs comme dans les épreuves : ils vont se souder pour réussir et soutenir Slimane.
Le film paraît sous tension, Slimane est dans une période d’indécision où il se sent inutile. A soixante ans, on a l’impression qu’il est lassé de se battre. Très étrange cette soirée finale !
Sous ses airs chaleureux, c’est un film dramatique, touchant. Que j’ai aimé sans plus.
P.S. : La graine, c’est la semoule du couscous ; le mulet, c’est un poisson que l’on trouve dans les ports, le poisson des pauvres donc.