strictement rien de nouveau ou d'orignal. Reste au final, une qualité photo soignée, de beaux paysag

Ce n'est pas la première fois que le roman de Louis Pergaud (publié en 1912) se retrouve adapté au cinéma, on se souvient tous de la version réalisée par Yves Robert en 1961 ainsi qu'un remake US en 1994 par John Roberts. Mais ce que l'on sait moins, c'est qu'il existait déjà une version dans les années 30, celle de Jacques Daroy (1936). Pour la énième fois, le roman se retrouve une fois de plus adapté au cinéma, à deux reprises coup sur coup, à savoir celle de Yann Samuell (sortie sur les écrans le 14 septembre) et celle de Christophe Barratier (sortie seulement une semaine après !). C'est ce que l'on appelle de l'acharnement (attention, ce ne sont pas des remakes de la version de 1961, faute d'avoir pu obtenir les droits). A travers cette nouvelle version, Yann Samuell privilégie l'individualisme au profit du collectif, avec notamment le personnage central, sur lequel le film s'apitoie (son père n'étant plus là, il doit le remplacer à la ferme, il travail dure après l'école alors que ses amis font les fous dans la forêt, il quitte son école et ses amis pour se rendre dans un collègue, etc). Ajoutez à cela, une dimension politique, puisque le film se déroule en 1960, donc en pleine guerre d'Algérie (1954/1962), le héros en rajoute une couche lorsqu'il se met à chercher dans son dictionnaire le mot "indépendance" (en rapport avec la guerre qu'il livre avec ses copains et clin d'œil évident à la guerre d'Algérie).
On regrettera que le film soit aussi sage et naïf, la bande-annonce nous montrait des acteurs tels que Eric Elmosnino, Mathilde Seigner, Alain Chabat ou encore Fred Testot, finalement, ils ne sont que des faire-valoir, relégués au second plan, il ne faudra donc pas s'attendre à grand chose de leur part. Dénué d'enjeux dramatiques, ceux qui connaissent déjà au moins une des précédentes versions pourront sans le moindre problème se passer de celle-ci qui n'apporte strictement rien de nouveau ou d'orignal. Reste au final, une qualité photo soignée, de beaux paysages et de jeunes acteurs pour le moins correct, c'est bien mince pour nous tenir en haleine durant plus de 90 minutes.

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RENGER
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le 23 sept. 2011

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