Je viens de revoir ce film de Robin Davis.
Un bon policier à la française musclé avec une distribution elle aussi musclée (dans le bon sens du terme)
L'histoire est vieille comme le monde.
D'un coté, nous avons la brigade territoriale dirigée par le psychorigide Ballestrat (excellent Claude Rich) et de l'autre coté nous avons les cow-boys de l'anti-gang avec Fuch le boss, le mec, le patron interprété par un des acteurs des années 80, l'excellent Claude Brasseur.
Et entre les deux nous avons une cible, un tueur sans foi ni loi, Sarlat interprété par Gérard Desarthe, complètement barré.
Alors entre bavure et coup bas, les deux parties se renvoient la balle, avec un seul but, la mettre à l'envers à l'autre partie, et encore mes propos sont très polis, car nous sommes sur un site ou respect et bienséance sont de pair. :)
Et à l'arrivée, Sarlat fait un peu ce qu'il veut, les deux boss en oublie juste que c'est eux la loi, et se font blouser par le mal.
Cette guerre des polices a ce coté intéressant par l'approche du film et le traitement également de certains cas de figure qui pourrait être très actuel.
A noter la formidable diathribe du non moins formidable François Perier qui explique a tout ces messieurs pourquoi ils doivent obéir et laisser leurs états d'âme de coté.
Et ce monsieur aime prendre son petit déjeuner tranquillement sans être dérangé par un ministre quelconque. Cela dit je le comprends volontiers .
Alors oui La guerre des polices c'est aussi énormément de cliché, et notamment l'apport du charme féminin en la personne de la craquante Marlène Jobert, qui se demande dans quelle galère elle se trouve.
la première scène étant d'ailleurs un bon exemple avec une blague très limite de ses collègues.
Mais à l'arrivée "la guerre des polices" se laisse regarder volontiers, ne serait ce aussi pour sa distribution, avec des têtes voir des gueules marquantes du cinéma français.
C'était aussi cela le cinéma policier des années 80.