Chute des classes
Evénement de l’année 1995, La Haine a tout d’un film contextuel qu’il est assez curieux de revoir, ce que proposent les salles à l’occasion de sa restauration 4K. Parce que la situation n’a pas...
le 26 juin 2023
84 j'aime
9
Quand un bourgeois communautaire et très privilégié décide depuis sa tour d’argent de dépeindre le quotidien des banlieusards de cités et de le vendre aux peuples de la France périphérique (comme ils disent aujourd’hui). Cela donne « La Haine » un truc rempli de clichés les plus éculés. Un jour qu’il trainait le cintre qui lui sert de corps entre la Brasserie Lipp et le Café de Flore en ne sachant pas comment il allait dépenser l’argent de papa, Mathieu eu l’idée de génie d’écrire un scénario sur la vie « difficile » de Zoubir et Mamadou ses fournisseurs en foin issus de « minorités » visibles. Pour pouvoir faire son machin en noir et blanc, il invente un personnage juif qui sera le héros autour duquel tourneront les deux africains... Ce film a bénéficié lors de sa sortie d’un battage médiatique incroyable, une véritable propagande. Kassovitz a contribué à aggraver la situation catastrophique dans laquelle c’est enfoncer notre pays depuis des décennies. Ce navet a inspiré toute une génération de gosses paumés, ce film est une merde intégrale ainsi que son réalisateur!
Créée
le 19 août 2020
Critique lue 1.4K fois
24 j'aime
4 commentaires
D'autres avis sur La Haine
Evénement de l’année 1995, La Haine a tout d’un film contextuel qu’il est assez curieux de revoir, ce que proposent les salles à l’occasion de sa restauration 4K. Parce que la situation n’a pas...
le 26 juin 2023
84 j'aime
9
J'ai essayé de regarder La Haine quand j'avais 16 ans, et à cette époque tout le monde se servait sur la mule et mettait une semaine pour arriver à voir quoi que ce soit. Bien évidemment un petit...
Par
le 1 mai 2012
54 j'aime
17
En 1995, Mathieu Kassovitz a ving-six ans, non pas seize. C'est pourtant à ce moment qu'il réalise La Haine. Il y montre la vie des banlieues, par le prisme de trois amis (un juif, un noir, un...
Par
le 13 nov. 2013
49 j'aime
20
Du même critique
L’Antiquité et le Moyen-Âge incarnés dans le corpulent Ignatius Reilly. Un géant réactionnaire qui se faufile dans notre monde de fou, peuplait de semi-mongoliens! Vous ne vous sentez pas...
Par
le 13 mars 2020
5 j'aime
Des vikings d’opérette donc, tous plus grotesques les uns que les autres avec leurs tatouages baveux et leurs cadenettes dégueulasses. Leurs opposants Francs et Saxons ne valent guère mieux dans...
Par
le 27 sept. 2020
3 j'aime
Le gars Bohringer est d’abord nationaliste et fait ses classes chez « Jeune Nation ». Voulant suivre une carrière d’acteur il trahit ses premières amours et retourne sa veste en sillonnant du côté...
Par
le 5 août 2020
3 j'aime