Première réalisatrice du cinéma laotien, Mattie Do a déjà montré son savoir-faire et son goût des ambiances fantastiques dans son film précédent, Dearest Sister. La longue marche se déroule dans un futur proche et parallèlement, 50 ans plus tôt, avec des voyages dans le temps pour le personnage principal, toujours accompagné du fantôme d'une jeune femme dont l'âme n'a pas trouvé la paix, faute de sépulture décente. En voulant changer son passé, la conséquence est de bouleverser son futur, ce que le film démontre avec finesse mais aussi une grande opacité du récit qui altère quelque peu ses grandes qualités qui le font se rapprocher du cinéma de Weerasethakul. C'est brillant, souvent fascinant mais aussi en grande partie indéchiffrable.

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le 25 janv. 2020

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