La lune de Jupiter est l’exemple typique d’un film avec une bonne idée de départ et un traitement finalement bancal.
Le genre fantastique m’a toujours fasciné depuis que je suis tout petit ! Je peux aisément dire que c’est, avec la science-fiction, n de mes genres cinématographiques préférés. Pourtant, c’est pas parce que j’adore ça que j’aime tout ce qui m’est proposées. Au contraire je me vois devenir plus exigeant et donc de là est née des attentes.
Cet état d’esprit m’a forcément fait défaut pour l’appréciation totale de « La lune de Jupiter ».
Malgré un concept original : traiter de la dureté de l’immigration syrienne par le sous-genre du super héros est audacieux. Ce sont vraiment les intrigues secondaires et motivation personnelles qui deviennent ultra classique.
Même l’intrigue principal perd de son intérêt au fur et à mesure.
Ce qui relève l’ensemble sont les scènes ahurissantes de lévitation, qui font preuve d’une maîtrise qu’on aimerait voir dans les grosses productions américaines !
Une dimension religieuse prend le dessus dans la dernière partie du film, qui est en lien avec les pouvoirs du personnage principal.
Celui-ci est doté d’une quête personnel dont, il ne démordrera pas tout le film.
Ce qui bride les ambitions du film et va à l’encontre de la dénonciation de l’immigration.
On a un donc un film esthétiquement fou, mais qui est fainéant sur ses ambitions et son propos !
Une petite curiosité et beaucoup plus honnête que n’importe quel Marvel !