En souhaitant réaliser le premier film ouvertement psychanalytique, le maître du suspense s'est un peu planté dans des dialogues trop denses et un verbiage pseudo-scientifique qui noie une bonne partie du film. Heureusement, il y a des atouts non négligeables : une radieuse Ingrid Bergman, très appliquée dans son rôle, une série d'inserts malins attirant l'attention au coeur du récit et quelques mouvements de caméra osés. Sans oublier la séquence du rêve avec des décors signés de l'incomparable Salvador Dali. Mais le jeu plat et sans saveur de Gregory Peck ne permet pas d'adhérer pleinement à une tentative intéressante mais globalement ratée.