Produit de CoNsommation de base

Michael Chaves nous pond une nouvelle daube, tout droit sorti des enfers pour nous faire passer un mauvais moment. Mais le problème vient surtout de ce sous-genre qui se renouvelle peu, mais après tout, pourquoi se renouveler quand ça MARCHE. Et super bien, avec un budget de 38 millions (tiens...étonnant, j'aurais parié moins), il en a pour l'instant rapporté plus de 80 !

Pourquoi allez voir ce genre de film au cinéma ? Vous savez à force que cela va être mauvais ? Surtout quand c'est la 3e tentative du réalisateur.

Si le premier volet pouvais se targuer d'avoir une certaine esthétique gothique et une tension quasi permanente (bien que ce ne soit pas un bon film), le 2e pars en vrille (pour ne pas dire autre chose).

Le problème c'est que maintenant pour accrocher le spectateur, on va trop dans le sensationnalisme de bas étage. Car la Nonne 2 est clairement un hybride. Entre scènes de tensions ou angoissante (tentative), celles qui sont gore, celles qui sont démonstrative, et parfois des scènes ridicule/décalé, on obtient un mélange difforme, avec un peu de tout, mais surtout beaucoup de RIEN. Quand on mélange de tout, au final sois c'est bien fait, savamment dosé, sois c'est la Nonne 2, et on se retrouve avec des scènes qui tire sur la mauvaise série B, avec une méconnaissance du sujet (il y aurait tellement de choses nouvelles à exploiter avec la religion chrétienne tel elle est riche), et avec un bâclage, du vue et revue, je dirais même trop vue. Le visionnage n'est pas non plus horrible car justement le film se veut sensationnaliste mais en fait trop et dans tout les sens.

La scène avec les journaux était sympathique, la seule.

Le cadrage est pas mal, le soucis c'est le jeu avec les flous, contre-flous qui sont mauvais, au lieu de jouer avec l'invisible, on cherche à vous le placarder en pleine face et vous montrer l'éléments perturbateur sans sommation.

Tout cela manque de subtilité, titille dangereusement le grotesque,

Les jumpscares sont risibles et attendu. La construction est simple.

Rien de marquant, juste un produit de consommation (et dieu que je déteste ce terme) totalement oubliable.