Soigne ta Droite
Vous en avez marre de ces films de bobos islamo gauchiasse wokiste vegano LGBTQ+++++ qui nous font la morale et qu’en plus c’est nous qui paye avec nos impôts ?? Vous rêvez d’un cinéma sous l’égide...
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le 2 nov. 2025
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Vous en avez marre de ces films de bobos islamo gauchiasse wokiste vegano LGBTQ+++++ qui nous font la morale et qu’en plus c’est nous qui paye avec nos impôts ?? Vous rêvez d’un cinéma sous l’égide d’une union des droites dans lequel Bolloré pourrait souffler à l’oreille de Nadine Morano ministre de la culture des projets de films portant tel un étendard tricolore sur la verge turgescente d’un cinéma enfin redresser des projets de qualités bien de chez nous sans migrants ni homosexuels ? Vous en voulez plus des films qui virent à droite ? Rappelez vous avec émotion de La Nuit Du Risque, fleuron du polar français réalisé par Sergio Gobbi et partiellement financé par le RPR car ça c’était du vrai cinéma.
La nuit du Risque c’est l’histoire d’un boxeur déchu et déçu qui se retrouve à vivoter de petits boulots en petits boulots (pas le genre à rester glander au RSA sur le dos de ceux qui bossent). Il devient donc vigile, colleur d’affiches et garde du corps pour le RPR en pleine campagne des municipales de 1986. Suite à une altercation avec des bolcheviques gauchistes qui dégradent des affiches du parti de Chirac, notre boxeur au grand cœur perd son meilleur ami blond et se venge en tuant à son tour mais par accident le responsable du décès de son pote. Il devra alors prouver son innocence à l’aide d’une journaliste dans un monde de gauche corrompu qui enferme les innocents comme le petit Nicolas et libère les criminels.
Fleuron de la culture Nanar, La Nuit du Risque est pour être tout à fait honnête assez décevant tant il est plus mauvais que vraiment drôle et que ses penchants droitards manquent un peu de panache dans le discours. Le héros Stéphane est interprété par Stéphane Ferrara, un ancien boxeur vu dans des films de l’époque avec Belmondo ( Le Marginal, L’As des As) et même chez Godard (Détective). L’acteur est sans doute plus mal dirigé que vraiment mauvais, c’est en tout cas celui qui s’en sort le mieux au sein d’un casting de seconds rôles visiblement laissé libre d’improviser pour le meilleur comme pour le pire et donc souvent pour le pire comme ce chauffeur de taxi bien trop bavard et donc bien trop casse burnes. L’autre vedette du film est la comédienne Christiane Jean dont la trajectoire va de films érotiques de Josè Bénazéraf en 1980 à la sitcom Les Filles d’à Côté dans les années 90 et qui interprète ici une journaliste d’investigation et courageuse liseuse de prompteurs pour une chaîne privée qui dit la vérité (contrairement aux autres visiblement). Au niveau des petits rôles et figurants on a quand même du lourd avec des figures de la droite de l’époque comme Jacques Toubon, Robert André Vivien, Charles Pasqua ou Bernard Pons et notre Elvis à nous Dick Rivers. Mais celui qui va voler la vedette à tout le monde est un insupportable gamin rouquin à la voix de crécelle qui fera tordre de douleur cette légende qui dit que tous les enfants jouent juste. Le générique de fin annonce fièrement et pour la première fois à l’écran le petit Christophe Leroux , une mention à laquelle on pourra ajouter et pour la dernière fois même si le jeune garçon tournera dans un obscur court métrage en 1989 intitulé Le Nouveau Monde Des Schtroumpfs. Comme pour le reste du casting on va en plus avoir la mauvaise idée de donner au jeune acteur des longs tunnels de dialogues creux et partiellement improvisés ce qui tourne carrément au carnage. Mais attention le jeu approximatif du gosse n’est rien à côté de l’insupportable chanson de fin dans laquelle il dialogue avec Stéphane Ferrara façon le Téléphone Pleure avec lui qui chante faux et Ferrara qui slam mal en geignant le tout sur un texte consternant de connerie et qui constitue l'Everest du mauvais goût.
Si La Nuit du Risque s’est fait avec la complicité tacite du RPR et que son scénario est partiellement l'œuvre de Claude Baignères une des plumes du Figaro, le film est-il pour autant orienté à tribord toute ? En tout cas, il y-a plein de petites choses amusantes, plus ou moins évidentes à relever avec cette grille de lecture … Tout d’abord Stéphane est un personnage brisé par le système qui commence son parcours en perdant un combat de boxe qu’il a pourtant dominé à cause de juges qui préfèrent déclarer vainqueur un boxeur noir (Saloperie de discrimination positive). Si on regarde son grand rival de l’histoire qui symbolise un peu la gauche, c’est quand même un grand couillon arrogant au sourire carnassier et aux cheveux longs et gras qui ne doit pas se ruiner en gel douche et qui en plus traîne avec un arabe. Mais il y-a bien sûr des choses bien plus explicites que le scénario fait subtilement passer (ou pas) par le biais de cette journaliste et de cette chaîne de télévision privée distillant l’espoir d’un monde meilleur avec le retour de la droite qui va sauver notre justice et nos finances. Un poil plus pervers si l’on tend bien l’oreille aux dépêches de presse que sélectionne notre journaliste on entendra que Badinter vient de libérer des terroristes et qu’il faut avertir les français si il les croisent par hasard ou que Jack Lang servile s’est filmé en train de préparer à manger à Mitterrand . Quant au film tout entier, il tourne autour d’une idée d’un système corrompu dans lequel les braves héros sont des victimes contraintes d’écouter des solos de saxophones plaintifs illustrant leurs tristes vies et de courir au ralenti vers le sacrifice pour la liberté. Putain c’est beau !!
J’ai forcé un peu le trait histoire d’y trouver mon compte car en toute honnêteté et aussi mauvais soit il La Nuit Du Risque n’est pas plus un nanar de compétition qu’un film dont la propagande saute au cerveau comme un zombie affamé. Le film de Sergio Gobbi est juste mauvais, assez chiant et assez ridicule dans la caricature.
Ma Note Nanar : 06/10
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le 2 nov. 2025
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le 2 nov. 2025
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Mais quel jeu d'acteur. Quelle course poursuite incroyable et déchaînée. Et ce solo de saxophone ? Un délice pour les oreilles. Du début à la fin, ce film est un vrai régal, que ce soit le son,...
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le 1 mars 2012
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Le film est sympa pour des nanardeurs durs à cuire comme nous qui peuvent s'enquiller sans sourciller la mollassonnerie Fraaaançaaaaise, môssieur, du smili-polar qui ne raconte rien, si ce n'est la...
le 9 mars 2015
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Depuis longtemps, comme un pari un peu fou sur un avenir improbable et incertain , Clément filme de manière compulsive et admirative son frère Aurélien et ses potes. Au tout début du commencement,...
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le 16 oct. 2021
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Nouvelle série création pseudo-originale de Canal + alors qu'elle est l'adaptation (remake) de la série américaine Burning Love, La Flamme a donc déboulé sur nos petits écrans boosté par une campagne...
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