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Fragilité du Tout
Semih Kaplanoğlu est un réalisateur de grand talent, et la facture de son film en est la preuve. Le scénario est érudit. Il s’inspire en effet d’une sourate du Coran, et d’une manière générale laisse...
le 10 oct. 2018
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La Particule humaine par Ygor Parizel
Étonnant de retrouver Semih Kaplanoglu avec un film d'anticipation lui plutôt réputé pour son style contemplatif et méditatif, cependant très vite on comprend qu'il ne se trahit pas. L'histoire semble avoir déjà été racontée plusieurs fois depuis une vingtaine d'années avec la planète en danger à cause de multiples crises écologique, migratoire, famine et épidémie sont le lot quotidien des terriens. Or le parti-pris est celui du minimalisme pour le récit avec un généticien partant à la recherche d'un collègue dans une zone morte. On pense inévitablement à d'autres films du genre comme Les Fils de l'homme pour le début avec l'installation du contexte d'émeutes et de traitement inhumain des migrants mais aussi à Code 46 (de Winterbottom) pour la génétique et enfin au chef d'oeuvre de Tarkovski, Stalker pour le voyage initiatique en zone dévastée. Un noir et blanc aux allures numériques, des paysages austères mais magnifiques et évidemment une lenteur dans les séquences typique du cinéaste. Après est-ce que le film est génial ? Pas exactement. Plutôt intéressant, stylisé mais il lui manque une identité propre et il y a parfois des facilités dans le déroulement de l'action.
8
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le 27 oct. 2022
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