Résumé : Un scientifique travaille sur le remède contre une maladie, en procédant à des tests sur des singes. Le jour des résultats le singe en cours de traitement détruit une grande partie des installations. Le scientifique se rend compte que le singe attendait un petit, qu'il va recueillir chez lui pour continuer les tests. Le singe nommé César et dont les parents étaient sous traitement montre des signes d'intelligence et des émotions semblables aux humains. Après avoir tenté de défendre le père, en attaquant un individu, César est placé dans un centre pour les singes, en continuant son évolution. Le scientifique fait tout pour faire sortir César, qui décide de voler le liquide du traitement et le diffuse à ses amis singes pour mener une révolte contre l'humanité.

Histoire : Le concept est de savoir l'issue si les singes prennent le contrôle de la planète, pour remonter l'histoire au départ de la planète des singes. Il faut imprégner le contexte à notre époque, en fabriquant un singe élevé par les humains qui devient agressif lorsqu'on s'en prend à ses propriétaires. Le grand défi est qu'a l'inverse de l'original où la condition de la société indique l'évolution des singes, a contrario, ici tout est revu au commencement. La magie implique que chaque début est la fin d'un autre, car c'est à l'extinction de la civilisation que le film fait référence. La structure narrative développe les sentiments des espèces, le reste est de coller le plus possible à l'original.

Les singes font référence aux individus singes de l'original, mais il y a aussi des séquences de l'original copié et amélioré. La grande réussite réside dans les scènes avec des singes qui exploitent les effets spéciaux. Pour les effets, pas question d'acteurs maquillés même si de vrais singes ont été pensés, impossible de les impliquer dans un film où on les maltraite. Les effets des singes sont effectués en allant observer les animaux, puis à l'aide de la rotoscopie pour donner des mouvements humains. C'est le 1er film avec une telle rotoscopie, directement accessible pendant le tournage. Le film reçoit une nomination aux Oscars pour les effets visuels, tourné avec un budget de 94m$, il rapporte 622m$.

Équipe : Le réalisateur Rupert Wyatt fait son 2ème film, connu pour Captive state. Écrit par Rick Jaffa connu pour Jurassic World, Mulan et récemment Avatar 2 et 3. La musique de Patrick Doyle connu pour Frankenstein, Eragon, Thor, et récemment Le crime de l'orient express et Mort sur le Nil. Les effets c'est Weta digital. Côté casting James Franco connu pour Spider-man et 127 heures, Freida Pinto connue pour Slumdog millionnaire et Les immortels, John Lithgow, connu pour Blow out, La quatrième dimension, Le monde selon Garp. Le singe c'est Andy Serkis connu pour Gollum dans le seigneur des anneaux, ou récemment Alfred dans The batman.

Avis : Reprendre un classique de la science-fiction n'est pas aisé, mais cette superproduction donne une vision émotionnelle réussie. Les effets fabuleux reliés au récit intelligent relancent la série de la planète des singes, sur des idées brillantes qui vont permettre un choc cinématographique puissant. Le film libère toute la force de l'action hollywoodienne dans ce premier de la série qui utilise la violence brutale au lieu d'opter pour une grande aventure.

Critique : Le logo de la 20th century fox et les productions envoient le générique, avec de magnifiques paysages qui opèrent une transition vers la science de la recherche médicale. Les personnages apparaissent dans un laboratoire qui développe des remèdes à partir de tests sur les animaux. La violence écroule les données de l'intrigue en livrant les éléments d'une drôle de situation entre un scientifique et un animal. La stratégie diffuse une transition temporelle vers l'âge adulte de l'animal en reprenant les analyses. Le rythme dynamique active les personnages autour de l'animal, en enchaînant les actions qui développent l'aventure. Les effets de superproduction avancent une nouvelle transition temporelle qui rejoint l'animal en pleine force de l'âge, avec des premiers signes d'agressivité.

Les éléments génétiques du début réinstallent les notions de la saga, en retombant dans la tragédie de la violence. L'histoire dans la limite du divertissement opère le plongeon d'une nouvelle direction qui repart aux méandres de la biologie. L'opposition des événements alterne la science et les actions de l'animal en dévoilant une violence qui sombre dans une atmosphère obscure. L'intrigue s'enveloppe dans la fureur pour faire progresser les enjeux du récit de plus en plus efficace. Les concepts scientifiques s’envolent dans un engrenage qui démarre les émotions en continuant les mécanismes du drame fantastique.

Les détails se synchronisent avec l'intelligence de sa violence dans une accélération de l'intrigue qui déclenche l'affrontement. L'aventure dégénère dans la terreur en diffusant l’énergie du sujet qui relance l'incroyable fuite pour relier les personnages à une explosion d'effets impressionnants. Les enjeux foncent dans la genèse de la saga pour pousser son sujet aux limites durant un long dénouement. Les scènes puissantes se succèdent à grande vitesse dans les effets de grands films d'action, avec une dernière traque hyperefficace. Un film de superproduction qui ne relâche pas son rythme et sa tension qui maintiennent le suspense d'idées passionnantes et aux grandes interprétations des comédiens, malgré l'excès de violence dans certains passages.

> https://youtu.be/JDbwEQG2cqI

Ma 1ère critique du film écrite en 2021 > Préquel à l’œuvre originale, réalisé par Wyatt en 2k anamorphique panavision avec un budget énorme, c'est la 14ème recette 2011 et 2 prix meilleur film SF. Les origines commence par son sujet qui dérive dans la science avec les essais des violents traitements médicaux et son personnage. L'histoire lance les émotions entre un scientifique et son animal lors d'une transition temporelle aux effets magnifiques, qui relient ses détails à l'intrigue. Les événements prennent une tournure incroyable avec une réalisation somptueuse et des effets fantastiques qui sombrent dans la violence. Les événements accélèrent avec des nuances de sentiments efficaces qui combinent 2 histoires pour opérer la magie grâce aux idées ingénieuses. Le récit engage une fuite en avant bluffante et violente qui rejoint la saga de manière explosive, lors d'un long dénouement génial, pour cette œuvre audacieuse et totalement délirante.

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