Ave Caesar, morituri te salutant
Dans l'ensemble, "Rise of the Planet of the Apes" est vraiment ennuyeux. Le film est long, très long, trop long... et pourtant il ne dure que 1h45 ! Au bout d'une demi-heure, je me suis tellement ennuyée que, en cette presque-période électorale, j'ai commencé à chercher quel homme ou femme politique était le mieux incarné par les différents personnages du film. J'ai même eu le temps de faire la version droite et la version gauche. Le film devient tout de suite plus fun quand l'orang-outan devient Jacques Chirac et César Alain Juppé.
En s'accrochant un minimum, on parvient à se demander s'il s'agit davantage d'une métaphore de l'esclavagisme ou de l'impérialisme occidental.
Pour faire court : j'ai cherché à trouver un minimum d'intérêt à ce film inintéressant.
Il faut tout de même avouer qu'il y a quelques passages mémorables et qui dénotent une certaine réflexion de la part du scénariste. Parmi ces moments, il y a bien sûr la partie de 'water polo ape' sur le Golden Gate Bridge ou bien encore la version César du cheval de Troie (avec un vrai cheval... Si si, la tête d'un cheval peut cacher un chimpanzé, voyons !). A part ça, on retrouve les ingrédients des films états-uniens voulant attirer du monde dans les salles : la copine du personnage humain principal qui ne sert à rien, le méchant chimpanzé au visage balafré, le patron ignorant et aveuglé par l'appât du gain.