Beth, en deuil après le suicide de son mari architecte, se retrouve hantée par une présence qui semble habiter la maison qu'il a construit.
Titré "La Proie d'une Ombre" en français, le film porte très bien son nom, quoique trop évocateur. Jouant sur l'atmosphère, les perceptions (visuelles et auditives), les illusions d'optique et les ombres, le film nous fait suivre la dérive macabre de son héroïne, sublimée par l'interprétation de Rebecca Hall.
Le film gère aussi très bien son suspense avec une mise en scène qui distille subtilement les effets horrifiques (dont 2 jumpscares parmi les plus efficaces vus récemment), préférant jouer sur le mystère que sur la peur frontale, jusqu'à atteindre un climax teinté de mélancolie funeste.
Sans trop en dire, The Night House est une très jolie fable fantastico-horrifique plutôt efficace, traitant du rapport au deuil, ou plus globalement, du rapport à la mort.
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