"La Solitude des nombres premiers", adaptation du livre de Paolo Giordiano, par le réalisateur Saverio costanzo est un drame psychologique très émouvant qui accompagne le parcours de deux personnages très différents mais qui ont un point commun : la solitude. Ils se sentent tous les deux incompris par le monde qui les entourent. La principale richesse du scénario réside dans le choix d'acteurs aux profils très hétérogènes. D'une part, la célébrissime Isabella Rosselini, qui a su transmettre son esprit maternelle dans son humble rôle de la mère de Mattia. D'autre part, Alba Rohrwacher (Alice) et Lucas Marenelli (Mattia) qui accomplissent une réelle performance artistique, un jeu sur l'expression du corps et du visage. Par ailleurs, l'histoire s'organise progressivement autour de flash-backs qui donnent vie aux souvenirs de tragiques événements subits par les deux personnages durant leur enfance. Enfin, la musique a une réelle importance dans le film. Chaque époque est représentée par une musique différente. Tout d'abord, les années d'enfances où l'on écoute des morceaux de films d'horreurs de Carpenter et de Palma. Ensuite, les années 1990, rythmées par des morceaux technos de l'époque. Pour les années 2000, le réalisateur a choisi des morceaux romantiques, une manière implicite d'exprimer l'amour. A la fin du film, seul le silence s'impose pour accompagner les deux héros.
Antoine_Bernier
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le 11 mars 2011

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