Le film La tête haute, ouverture à Cannes en 2015, est nommé à 8 reprises pour les Césars 2016 (Film, Réalisateur, Actrice, Acteur et actrice second rôle, Espoir masculin et féminin, scénario). En attendant les résultats, je vous propose de le mater dès ce soir !
Avant de vous dire pourquoi ? Un petit pitch s’impose : c’est l’histoire d’un gamin Malony, perdu dans le système éducatif, avec une mère complètement à côté de ses pompes, une juge et un conseiller éducatif qui essayent de le remettre dans le droit chemin.
Tout commence dans le bureau de la juge (Catherine Deneuve), un bébé et sa mère (Sara Forestier) font un concours de décibels, pendant que la juge essaye de recadrer la mère en lui parlant de son fils, silencieux, Malony et de l’avenir de celui-ci, si elle ne se reprend pas en main. Mais la mère avait déjà prévu le sac de Malony : il sera placé ! Cette scène, qui ne paye pas de mine, suffit à vous accrocher à votre fauteuil, de part son intensité et le jeu des acteurs, qui est assez bluffant !
Tout au long du film, on suivra donc le parcours du gamin à travers le système social et éducatif ! De fugues en prise en main et en rechute, la question se posera : a-t-on un système éducatif/social adapté pour tous ?
La tête haute est donc un film social, où vous verrez une Deneuve attachante et aimante (je me suis même prise à aimer sincèrement sa façon d’incarner la juge), une Forestier, dont on retrouve la rage qu’elle avait dans ses premiers films (L’esquive, Hell), un Magimel en demi-teintes (rien d’exceptionnel à signaler) et surtout la découverte d’un jeune acteur, Paradot, qui est exceptionnel dans ce rôle. Pour lui, c’est son premier film et il est déjà nommé en tant que Meilleur espoir masculin aux Césars 2016. Rien que ça !