Comme pour ne pas déroger à la règle, la nouvelle création de Michaël Dudok de Wit ("Père et Fille") en participation avec Isao Takahata des studios Ghibli ("Le Tombeau des Lucioles") se veut d'une grande poésie et d'une extrême sensibilité.
Dès le début du film, nous rentrons dans un univers où les paroles sont superflues. Nous sommes dans l'instant T. où chaque geste vaut son pesant d'or. Le temps s'arrête, nous ressentons la solitude et cette mélancolie du naufragé.
Avec "La Tortue Rouge", nous plongeons dans un univers onirique, laissant libre cours à notre imagination et une grande place à nos interprétations. C'est tout le point fort du film et là toute sa beauté.