La Turbulence des fluides par Bilow

Mais que lui reprochez-vous à ce film en fin de compte ? Personne n'a dit qu'il s'agissait d'un film d'action ni un film catastrophe.

Cette lenteur du film accentue considérablement la tension de la recherche et de l'attente d'un phénomène naturel dont on ignore tout. Petit à petit, des détails se précisent augmentant encore cette tension en défiant les lois de la science.
Geneviève Bujold, femme simplement très belle sans silicone ni botox au charme tranquille et envouteur était l'actrice idéale pour le 1er rôle de ce film. Elle sait donner la note juste à ce dernier et participe, par sa force tranquille, à cette ambiance d'attente pesante autour de laquelle tourne tout le scénario.
Il n'y a pas une fausse note. Ce rôle lui colle à la peau à l'instar de la sueur omniprésente de ce temps anormalement chaud et humide, rajoutant à la torpeur quasi tropicale venant elle même se coller parfaitement à l'ambiance du film.
Même la traditionnelle histoire de cœur prend un sens évident qui ferme la boucle de l'histoire en rejoignant la clef des événements. C'est dire que le scénario est fin et bien pensé.

Pour les cinéphiles préférant la finesse et le détail aux boucheries et actions violentes en tous genres.

Par contre, que ce film ait été classé par certains et certaines comme ayant un thème LGBT relève du ridicule. Maintenant il suffit qu'une figurante embrasse une autre figurante pour classer un film LGBT, ce qui rajoute du nombre à leurs listes. C'en est pénible !