Le film surfe sur l’engouement & le succès en vidéo du 1er opus et s’avère parfaitement inutile.

Angelique une fille de la ville et Big T. (un cajun), viennent de se marier et partent vivre en Louisiane, en plein cœur du bayou avec pour seuls et uniques voisins, des alligators et autres serpents. Cependant, leur idylle sera de courte durée lorsque Leroy, le rival de Big T. s’en prend à Angelique en la kidnappant et la violant avec sa bande.


Quinze ans après le (très) mitigé Les marais de la haine (1973) qui flirtait avec le rape and revenge pour au final, n’être qu’un survival au cœur des bayous, Ferd & Beverly Sebastian récidivent en réalisant une suite qui cette fois-ci, baigne littéralement dans le rape and revenge. Le film surfe sur l’engouement et le succès en vidéo du premier opus pour revenir bien tardivement à travers cette suite qui s’avère plus inintéressante qu’autre chose.


Dans l’un des rôles principaux, on y retrouve Big T. qui n’est autre que le frère de Désirée Thibodeau (l’héroïne du premier film). S’il s’agit d’une suite, les deux films n’ont rien en commun en dehors de ce personnage et ne nécessite pas d’être vu à la suite pour pleinement comprendre les tenants et les aboutissants. Il est simplement amusant de constater que dans le premier film, Big T. était muet et cette fois-ci, pour une raison que l’on ignore, il est doté de la parole (mais ça, les scénaristes & réalisateurs ne s’en sont visiblement pas préoccupés).


Dans le précédent film, c’était donc la sœur de Big T. qui partait en croisade contre ceux qui avaient (tenté de violer) assassinés sa sœur, cette fois-ci, c’est la femme de Big T. qui va se venger de ceux qui ont abusés d’elle. A l’image du précédent film, c’est l’ensemble du métrage qui nous laisse sur notre faim. Les rednecks nous apparaissent encore plus abrutis et vulgaires que dans le précédent film. Ils sont en rut et ne s’en cachent pas, ça parle cul, ça pense cul et… la suite vous la connaissez.


Une mise en scène mollassonne qui enchaine les incessantes poursuites en pirogues ainsi que des séquences de nudité parfaitement gratuites. Rien de bien nouveau par rapport au précédent film, en dehors d’insister lourdement sur la plastique de Jan Sebastian où tout est prétexte pour la mettre à poil (elle prend son bain sur sa terrasse dans une bassine, elle se lave à poil dans le fleuve, conduit sa pirogue les fesses au vent et les seins presque à l’air libre). On est clairement dans un film d’exploitation pur et dur, qui ne se soucis ni de ce qu’il raconte et encore moins de l’interprétation presque amateur de ses interprètes. Pour ce qui est de la partie "revenge", il faudra vous armer de patience puisque cela n’intervient pas avant les 20 dernières minutes du film !


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le 6 avr. 2021

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RENGER

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