"La vengeance de Kriemhild" suit immédiatement la fin de "Siegfried". Cette deuxième partie va pouvoir bénéficier de la puissance , du au jeu d’acteurs à cet tragédie puissante de la Partie 2 .
Cette vengeance au sein d’une même famille s’avéra à la fois cruelle par sa radicalité , mais aussi passionnante dans sa révélation des ambiguïtés liées au serment de fidélité entre chevaliers. Il y aura les différents protagonistes qui se retrouveront contraints de soutenir certains actes condamnables de leur suzerain, uniquement par fidélité envers leur vœu (ou hommage). Cela entraîne chacun vers la mort , et "La vengeance de Kriemhild" , peut ainsi se terminer telle une tragédie par la mort de l’intégralité des personnages principaux. Il faut tout de même signaler une erreur au sous-titre "Die Nibelgungen" qui était sortie en salle Française en octobre 1968 ( le film a été condensé en un montage de 111 minutes lors de sa sortie française et de manière réduite ou si vous préférez avec des coupures-bande de salop va-) . On le traduit par "La Vengeance de Siegfried" , hors , la partie 1 le personnage Siegfried (qui donnera son prénom au sous-titre dans la partie 1 de "Die Nibelgungen" à sa sortie Allemande ) est plutôt victime d'une machination , alors que c'est son épouse Kriemhild qui mènera cette vendetta à l'encontre de son défunt époux victime de cette machination . Le pire , ce sera son exploitation en VHS justement dans les années 80 . Le titre devient "Siegfried L'Invincible" avec une jaquette qui vend en grosses lettres le nom de Terence Hill (alors que celui-ci n'a qu'un rôle secondaire ) dans une pose qui rappelle fortement les affiches d’heroic fantasy . Malgré ces quelques incongrus , le rendu général (2h49min) est remarquable , et redonne ses lettres de noblesse à une œuvre vraiment intéressante.
Note objective : 9.5/10