Je suis femme
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Sans rire, voir la Barloche, cheveux en bataille, Rimmel coulant, visage apeuré, se faire juger par une assemblée de mâles a minima quinquagénaires, c'est une expérience. Vu par le prisme de l'époque, c'est irréel. On voit tous ces vieux qui jugent BB dans son entièreté, dans son parasitisme, dans ses moeurs. On la voit vivre, se battre et se débattre. On se prend pas forcément d'empathie pour elle.
Le personnage de Gilbert est aussi une pépite. Exemple même de l'Homme ambitieux ruinant sa vie pour une "dévergondée" . Ca m'a fait pensé à cette phrase concluant "Un amour de Swann" de du Côté de chez Swann : « “Dire que j’ai gâché des années de ma
vie, que j’ai voulu mourir, que j’ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me
plaisait pas, qui n’était pas mon genre !”»
Sans doute qu'il est impossible de dire que Bardot n'est pas son genre de femme, en tout cas notre pauvre Gilbert n'a pas que faillit mourir !
Créée
le 18 sept. 2020
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