La zone d’intérêt titre invoque le camp de concentration d’Auschwitz. Ainsi nommément cité, ce lieu de triste mémoire n’est pas l’endroit vers lequel Jonathan Glazer oriente sa caméra. En effet, le camp voisine la maison de la famille Höss, lui (Christian Friedel) est le commandant du camp, elle (Sandra Hüller) est sa fidèle épouse dont le métier est celui d’élever leurs enfants dans les meilleures conditions possibles dans ce lieu « paradisiaque ». Le cinéaste anglais adopte une mise en scène diamétralement opposée à celle choisie par son homologue hongrois, László Nemes, pour réaliser Le fils de Saul (2015, Nouveau paradigme sur la Shoah). Chacun à leur manière imprime durablement l’esprit. Lire la critique complète.