le 25 déc. 2024
La forme en ornement sur le fond
Mélodrame incandescent où Florence Pugh et Andrew Garfield incarnent des amants suspendus entre l'éclat fragile du présent et la pénombre inexorable de l'éphémère. Leur alchimie irradie l’écran,...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Voir le film
Mélodrame incandescent où Florence Pugh et Andrew Garfield incarnent des amants suspendus entre l'éclat fragile du présent et la pénombre inexorable de l'éphémère. Leur alchimie irradie l’écran, transcendant les dialogues pour donner corps aux silences, aux regards et à la douleur d’un amour menacé par l'inéluctabilité et les attentes de l'autre.
Ici, Crowley déconstruit la linéarité temporelle pour proposer une narration fragmentée. Ce procédé, s’il évite la prévisibilité, peut parfois sembler artificiel, comme un ornement dissimulant une intrigue classique. Mais au-delà de cette mécanique narrative, le film propose une réflexion sur l’urgence d’aimer dans un temps compté, une invitation à embrasser chaque instant malgré l’inexorabilité de son dénouement.
Sous la surface polie de son récit, le film reste cependant ancré dans des conventions mainstreams. L’enfant devient l’ultime accomplissement, et l’union du couple triomphe des épreuves, validant une vision consensuelle de l’amour et de la parentalité. En plaçant la maternité comme un compromis naturel ou un geste d’amour ultime, Crowley réaffirme un cadre traditionnel, là où il aurait pu interroger ces injonctions sociétales.
Malgré cela, les performances de Pugh et Garfield confèrent au film une humanité bouleversante. Pugh habite son personnage, incarnant une femme tiraillée entre aspirations personnelles et attentes extérieures. Garfield, vulnérable et lumineux, confère à son rôle une gravité légère, une profondeur immédiate. Ensemble, ils font presque oublier les clichés omniprésents de l'histoire d'amour et les écueils d'un scénario qui préfère apaiser que heurter.
L’Amour au présent ne réinvente pas le genre, mais n'en a pas la prétention. Un film qui, malgré ses failles, trouve une certaine grâce dans sa simplicité. En somme toute, un drame qui ne dérange jamais et qui préfère émouvoir que troubler, confortant plutôt que questionnant.
Créée
le 25 déc. 2024
Critique lue 1.3K fois
le 25 déc. 2024
Mélodrame incandescent où Florence Pugh et Andrew Garfield incarnent des amants suspendus entre l'éclat fragile du présent et la pénombre inexorable de l'éphémère. Leur alchimie irradie l’écran,...
le 19 oct. 2024
Dans le rayon des films romantiques, qu’ils soient dramatiques ou comiques, on a l’impression d’avoir tout vu. Surtout quand ce type de films n’est pas notre tasse de thé. Néanmoins, il se pourrait...
le 5 déc. 2024
Réunir Florence Pugh et Andrew Garfield, deux des plus talentueux et éclectiques acteurs de leur génération, au sein d'une romance made in A24... On répond forcément présent. Par leur seule présence...
le 28 sept. 2025
Qui est le film ? Bugonia est la transposition par Lanthimos d’un matériau coréen. Le film reprend librement la structure de Save the Green Planet! (2003) et s’en fait une réécriture en anglais. Le...
le 14 févr. 2025
Luca Guadagnino s’empare de Queer avec la ferveur d’un archéologue fou, creusant dans la prose de Burroughs pour en extraire la matière brute de son roman. Il flotte sur Queer un air de mélancolie...
le 20 nov. 2024
Sous la main de Tim Mielants, le silence s'immisce dans chaque plan, une ombre qui plane sur l’âme lugubre de son œuvre. La bande sonore, pesante, s’entrelace à une mise en scène austère, plongeant...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique