Le genre jidai-geki (drame historique) est aussi vieux que le cinéma japonais lui-même, le film de Takizawa n'a donc en cela rien d'extraordinaire lorsqu'il sort en 1937 puisque le réalisateur a déjà plus de dix ans d'expérience dans le domaine, d'abord dans le muet et depuis peu dans le parlant.
Le Bandit samouraï est un grand classique par son choix thématique puisqu'il se situe dans la période trouble des fiefs combattants (XVIe s.), une époque déjà bien couverte par la littérature et le cinéma japonais.
En revanche, dans sa technique le film présente des aspects novateurs et explore des idées intéressantes dans son scénario, loin d'être aussi linéaire qu'il n'y paraît. Une belle découverte.