Melville, Delon, Montand, Bourvil, Volonte.
Et là, tout est dit.

Le Cercle Rouge est un film lent, mais maîtrisé dans sa lenteur (la séquence du braquage est juste sublime de précision et de maîtrise, chaque geste, chaque angle est réfléchi, ajusté au millimètre, exécuté à la perfection), peignant des portraits et une société désabusée, une époque qui se ferme.

Le Cercle Rouge, c'est la fin d'un certain genre de policier, d'un certain genre de truands, d'une époque où il y avait encore un peu de respect entre les 2 camps.

Et surtout, c'est un film fataliste.
De la citation de Bouddha en ouverture (qui donne son titre au film) à la fin tragique, mais tellement en phase avec le thème, on explore la fatalité, la recherche de la rédemption et du pardon...

Inutile de parler du casting, il est parfait.

Melville était un maître du polar noir français, et il l'a prouvé avec ce film.

Bon, il serait temps que je retrouve Le Samouraï, moi.
Lonewolf
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les films à voir ABSOLUMENT!

Créée

le 13 déc. 2010

Critique lue 643 fois

3 j'aime

Lonewolf

Écrit par

Critique lue 643 fois

3

D'autres avis sur Le Cercle rouge

Le Cercle rouge
SanFelice
10

Quand la ville dort

Chaque fois que je regarde ce chef d'œuvre, je suis épaté par son incroyable maîtrise. Tout y est réussi. C'est vraiment le sommet de l'œuvre de Melville (cinéaste peut-être inégal, parfois ennuyeux,...

le 23 mai 2012

76 j'aime

9

Le Cercle rouge
Nushku
9

Cercle rouge & Plymouth Fury bleue

Visuellement, le film est beau et froid. Les tons sont bleutés, la lumière est blafarde, nue, métallique et les blancs brûlés. Malgré le titre, aucune tâche chaude ni lumière dorée ne viendra...

le 13 déc. 2010

49 j'aime

4

Le Cercle rouge
Vincent-Ruozzi
9

Tu braques et tu raques

S’il y a bien une qualité chez Jean-Pierre Melville, c’est cette incroyable capacité à raconter une histoire. Malgré une filmographie relativement courte, le réalisateur parisien a su devenir un...

le 3 sept. 2016

41 j'aime

8

Du même critique

La Rafle
Lonewolf
6

Critique de La Rafle par Lonewolf

Je n'ai pas pleuré devant La Rafle. Ca, c'est fait, je fais désormais partie des pisse froid, inhumains, sans goût, nazis et sympathisants d'Hitler selon Rose Bosch (et je ne plaisante pas, elle a...

le 25 déc. 2010

34 j'aime

6

Ghost Dog - La Voie du samouraï
Lonewolf
9

Critique de Ghost Dog - La Voie du samouraï par Lonewolf

Seconde réadaptation du Samouraï de Melville (après The Killer, de John Woo), Ghost Dog s'inscrit dans la lignée de réussite de ses 2 prédécesseurs. On renoue ici avec le calme du film originel, avec...

le 19 mai 2011

33 j'aime