Plus de larmes que de dialogues

Me retrouver à regarder « Le champion » n’était pas prémédité. J’ai pu apprendre aussi que c’était un remake d’un film de 1931. Si j’ai l’occasion de voir l’œuvre originale un jour je le ferai, car « Le champion » est une œuvre dont on ne ressort pas indemne. Voici le synopsis de « Le champion » :

« Billy Flynn, un ancien champion de boxe, est maintenant entraîneur de chevaux à Hialeah. Il gagne tout juste assez d'argent pour élever son petit garçon, TJ, dont il a obtenu la garde après que son épouse, Annie, les ai quitté sept ans auparavent. T.J. adore son père, qui s'entraine de nouveau afin de préparer son come-back en boxe, dans le but de donner à son enfant un meilleur avenir. C'est alors qu'Annie refait surface dans la vie du fils et de son père... »

On va commencer par les points négatifs et c’est ce que beaucoup reprochent à ce film : le côté mélodrame. Les personnages pleurent tout le temps pendant le film et pour n’importe quoi. De plus, on a une multitude de sous-intrigues avec le cheval, la boxe, le divorce etc… Des fois on a quelques longueurs car on est plus intéressé par une intrigue que par une autre. En revanche, il faut bien avouer que le côté mélodrame est réussi et on est tellement attaché à la relation entre Billy et son garçon. Cela donne droit à des scènes intenses comme la scène où Billy est en garde à vue et qu’il gifle son garçon. On se doute un peu de la fin du film, mais Zeffirelli est parvenu à faire une jolie montée en puissance jusqu’à ce final magnifique.

Pour conclure, « Le champion » est un très beau film qui a tout de même tendance à tirer un peu sur le côté mélodrame. Il ne me reste plus qu’à voir la version de 1931.