Le chat potté 2 est l’un des Dreamworks les plus récents et bon sang, qu’est-ce que je l’ai trouvé réussi ! (Je vais certainement pas tout dire)
Tout d’abord, la première chose qui est intéressante, c’est le style de l’animation, qui même si semble bien s’inspirer de Spider-Man et le Spider-Verse, se l’approprie très bien à sa propre sauce, le film en devient vivant et sympa à regarder. Comme quoi, même sans une réaliste animation, on peut apporter une belle touche !
De plus, si on associe cette sublime animation aux messages transmis au cours du visionnage, je pense qu’on obtient un film qui rivalise très bien avec les plus grands Pixars.
Pourquoi ? Car je pense qu’on ne s’y attend pas vraiment, pour rappel, le chat Potté est réputé dans son univers d’être un téméraire macho gato comme il le dit, donc on pourrait s’attendre à ce que cela parte dans ce sens, et au début ça l’est sauf qu’un des antagoniste de l’histoire va le entièrement le perturber :
La mort elle-même
Ce personnage là est devenu iconique immensément vite alors qu’il n’est apparu que 10 MINUTES, et ce n’est pas pour rien…
Pour résumer : Il est charismatique, une vraie menace et c’est le principal responsable du changement d’attitude du protagoniste qui lui va passer de grand combattant courageux et égocentrique à chat en pleine crise d’identité et qui va alors commencer à changer en passant du temps avec ses compagnons de voyage Kitty et Perrito
Cependant, il n’y a pas que cela dans ce Dreamworks, il y a d’autres choses à creuser car 2 bandes d’antagonistes sont aussi présentes dans l’aventure : La compagnie de Jack Horner et la famille de Boucle d’or et les 3 ours, ce qui est appréciable c’est qu’un bon ou très bon travail afin de transmettre aussi un message similaire : Celui de se rendre compte de la valeur de ce qu’on a déjà.
Pour cela, les studios ont fait en sorte que la quête à l’étoile à vœu révèle la personnalité et les intentions de chacun, on découvre alors que :
- Jack Horner est un horrible et capricieux capitaliste qui caricature ce que certains sont prêts à faire pour arriver à leur fins
- Que Boucle d’or ne se sent pas vraiment bien dans sa famille d’ours alors que sans s’en apercevoir tout de suite, elle y est profondément attachée.
Ce n’est qu’au moment de la bataille finale qu’à part le maxi capitaliste, tout le monde finira par juger finalement inutile de se servir d’un vœu pour soi quand on a déjà ce qu’il faut pour être heureux : Boucle d’Or a enfin perçu la vraie valeur de sa famille ; le chat Potté a pris conscience qu’une vie cela suffisait et qu’il fallait bien la vivre en étant bien entouré ; Et Kitty, en le découvrant sous un nouvel aspect, a trouvé en Potté ce qu’elle recherchait chez une personne de confiance
Cette conclusion intéressante qui achève un récit étonnamment beau, rend le film impactant et suffisamment émotionnel. Et en revoyant cela, j’espère énormément que les studios pondront encore une œuvre de cette qualité !