Lapin compris.

Troisième film de Pascal Thomas, l'affiche et le sujet me laissaient espérer quelque chose d'autre, et je dois dire que j'ai été complètement refroidi. Pourtant, tout commence bien : un jeune homme qui est un véritable séducteur, couchant avec deux femmes en même temps, et qui va être quelque part contraint et forcé par son meilleur ami de l'accompagner en vacances dans la Drôme. Lui qui drague tout ce qui bouge, il va être servi quand il va voir que la famille de son ami est composée de quatre soeurs, toutes en couple, avec des enfants, et ça va quelque part lui faire perdre sa confiance dans son pouvoir de séduction.

Déjà, il faut savoir que ce Don Juan est joué par Bernard Menez qui avait à cette époque la trentaine, et j'ai du mal à voir quelqu'un de plus jeune que ce qu'il fut, ramenant au fond à quelque chose de pathétique, ce qui n'est jamais explicité dans le film. Ensuite, et c'est le gros problème, c'est que j'en ai rien à faire de ses états d'âme où chacune de ses tentatives de conquête est neutralisée par la volonté des femmes de ne pas draguer elles non plus.
Enfin, il y a la durée démesurée du film, plus d'1h50, pour une petite comédie gentiment (mais très gentiment) coquine, qui rappelle ce que faisait Jean Girault à la même époque, où le dialogue semble parfois improvisé, et avec quelques folies douces, comme Bernard Menez qui se met à péter un plomb et va courir à poil dans la nature.

Du coup, je me sens totalement en désaccord avec ce que je lis sur le site, et j'en suis désolé, car je n'y vu qu'une chose très ennuyeuse.