There is no God (spoil de fin)

Bon, les films sur le deuil m'ont toujours interpellée pour des raisons personnelles, et je me suis dit que ça allait être une sorte de film "pansement"... Le cheminement de la perte, la colère puis l'acceptation...

OH MON DIEU...

Je n'ai pas assez de superlatifs pour dire à quel point ce film est une daube mais on va commencer comme ça :" c'est l'histoire d'un homme qui perd brutalement sa petite fille,sauvagement assassinée un beau jour d'été." Alors oui, c'est plutôt violent et forcément ça provoque quelques sentiments pour nous, cinéphile. Et le voilà qu'il reçoit une étrange invitation qui le pousse a retourner dans cette fameuse cabane, lieu du meurtre de sa fille. En pensant que le tueur le nargue, il part avec bille en tête de lui faire sa fête, il n'a plus rien a perdre (sauf que bon, il lui reste sa femme et son autre fille donc bon, passons).

Il se retrouve donc dans ce lieu où un étrange personnage veut lui montrer un chemin, après moult réflexions, il décide donc de le suivre...et là, oh miracle! Végétation luxuriante, papillons et soleil a profusion, un petit paradis apparaît dans la forêt enneigée.
Et une magnifique maison qui sent bon la tarte... Un peu perdu (oui, changer de dimension ça doit un peu secouer) il apprend que l'homme mystère n'est autre que Jesus Himself, que la jolie asiatique n'est autre que "la lumière et le renouvellement" et que l'adorable mama qui fait de la tarte et bah c'est Dieu!

Après avoir bien mangé, il va entamer son chemin de croix, en colère contre Dieu car il ne comprends pas pourquoi il a permis que sa petite fille meure. (Dieu est amour,bla bla bla...)
Bon, à ce stade on se dit que le cheminement va peut être nous apprendre quelque chose mais que néni....à part marcher sur l'eau, affronter son pire cauchemar, voir sa fille gambadant au paradis et bien que dalle, c'est plat, aucune profondeur. Aucune morale... Et la fin : il enterre enfin sa fille chez Dieu et miss lumière fait pousser un arbre à la vitesse de la lumière. Ridicule...

Je peux passer outre la religion, mais laisser une morale comme ça :"T'inquiète, ta fille est au paradis, elle s'éclate avec d'autres petits anges mais je te dirais jamais pourquoi parce que la vie est une pute et que je laisse les hommes dans le caca" j'ai trouvé ça déplacé.

La seule mention bien de ce film est que ça a dû faire rager quelques petits américains ou cathos ma foi: bah oui, souvenez vous, Dieu est une femme et qui plus est elle est noire...le seul point qui m'a plu mais sinon, passez votre chemin...