Inspecteur Diesel contre le monde.

Bon, tout d’abord, il faut savoir que mon 4/10 peut se décortiquer de cette façon :
1 point pour Michael Caine
1 point pour Vin Diesel (et je n’ai pas honte, na !)
1 point pour la bande son
1 point parce que j’ai rigolé. (là par contre, j’ai un peu honte !)

… Pour être plus sérieux, et parce qu’il vaut mieux être sérieux quand on critique un film, je crois juste que ce film m’a fait passer un bon moment. Parce que c’est le genre de daube qu’on regarde le soir après une longue journée. Parce que c’est ces scénarios là qu’on s’amuse à démonter sous toutes les coutures. Et aussi parce qu’on sait pertinemment qu’avec notre ami Vin Diesel, on ne risque pas d’avoir le droit à un film profond, psychologique et avec une intrigue palpitante.

Déjà, une petite chose qui me titille, mais, des sorcières, c’est des femmes ? Pour les mecs, ce sont des sorciers non ? Parce qu’il faudra expliquer à notre chasseur de « sorcières » et à son acolyte que les sorcières russes à barbe, ce n’est pas trop trop ce à quoi on s’attendait en lisant le titre. Mais passons.

Pour une première critique j’aurais aimé parler de scénario, mais ici, il est tellement peu construit qu’un gamin en maternelle ferait mieux. En gros ça se résume comme ça :
Vin Diesel a perdu femme et fille. Vin pas content. Vin et ses copains les barbares/religieux vont botter le cul à la reine sorcière qui maudit notre pauvre Vin de vivre éternellement. Quelques 800 ans plus tard, Vin est toujours là, plus bad-ass que jamais et doit retourner aller botter le cul à la reine qui est en fait encore là. Donc il choppe une jolie poupée rousse, une Aston Martin et un gros fusil à pompe (dont il se sert comme fusil de chasse à longueur de temps) et va se battre contre les méchants pour sauver le monde.
Voilà, je viens de résumer presque une heure trente de film en 6 lignes. Alors, j’exagère, il y’a quand même une sorte d’enquête dans le film. Mais imaginez un épisode de P.J « Police Judiciaire » mélanger à Van Helsing, le tout avec une bonne dose de testostérone Dieselienne, le tour est joué.
M’enfin, sur ce genre de production cinématographique on ne recherche pas l’excellence d’un scénario équilibré et amené avec justesse, ni même une esthétique douce et agréable pour les pupilles…. Non, là on veut divertir purement et durement. Et ça fonctionne. Voir Vinou casser la gueule à des méchants pendant 1h30 et taper des noirs aveugles, c’est vachement simple, mais drôlement prenant (j’avoue avoir eu des moments d’absence quand mon portable sonnait, mais j’ai pas du louper grand-chose).
Durant tout le film on enchaine clichés et fausses notes. Les effets spéciaux sont quand même bien à chier quand on y regarde de plus près, et puis … merde les gars, les sectes tueuses de méchants dans les églises ça un peu relou !
Le point d’honneur revient uniquement à son casting. Vin Diesel (vous commencez à comprendre, oui, je l’aime bien !), Michael Caine (cet acteur de génie), Elijah Wood… et puis une petite Rose Leslie dont on regrettera la disparition dans GOT (désolé pour le spoil). Ah et puis la bande son est tout à fait typique de ce genre de film mais au moins elle remplit son rôle !

Allez, ce n’est pas grave, mon prochain film de sorcières sera sans doute meilleur. En attendant je vais aller revoir Van Helsing… Hugh Jackman qui matraque le petit cul de Dracula, miam, j’adore !