Sexe, drogues et machines-alien-anu-pénisoïdales ou réflexion et dégoût.
Il m'est très difficile de choisir une note pour ce film (vu en VO, livre non lu). Je l'ai trouvé à la fois mystérieux, impressionnant, bizarre et complètement dégoûtant.
"Le Festin nu" est une véritable poupée russe de métaphores que j'admets avoir eu assez de mal à suivre, je pense d'ailleurs n'avoir pas tout à fait compris la fin. Les autres critiques ici apportent cependant une très bonne aide !
Rempli de dialogues intéressants et d'images qui font réfléchir, "Le Festin nu" est aussi un film qui peut vraiment mettre mal à l'aise avec des références sexuelles des plus implicites aux plus claires, mais toujours déroutantes et avec quelque chose d'étrange.
Film absolument incompatible avec un repas (en famille ou pas) !
Enfin, voici un film qui traite de la drogue, de la sexualité et de l'écriture de manière très métaphorique, qui vous forcera à vous creuser un peu la tête pour le comprendre, mais qui pourra aussi vous dégoûter au plus haut point... Sauf que peut-être que Cronenberg veut que l'on se questionne sur ce qui nous dégoûte ? Que William Lee accepte progressivement de plus en plus les machines-alien-anu-pénisoïdales dégoûtantes (SPOILER : la première (plutôt insecte) se fait défoncer à coup de chaussure, puis vers la fin il dit à une (plutôt alien) qu'il se sent bien à l'aise avec) peut être interprété comme des phases de réalisation de son homosexualité : d'abord, le refus violent et le dégoût, puis petit à petit l'acceptation.
_(Ceci était ma première critique)_
D'autre part : le calme et la manière de parler de William Lee m'ont beaucoup fait penser au jeu de Ryan Gosling dans "DRIVE"... Une inspiration pour Gosling peut-être?